jeudi 29 janvier 2009

Proverbe

Aita sata fel senannenisse

Laisse la branche sur ses épines

Mieux vaut ne pas secouer le fond des eaux pour ne pas voir tout ce qu’elles renferment.

Evitons de provoquer les personnes qui connaissent certaines choses sur nous, sinon elles risquent de les divulguer.

Sinimidjijet ihanan nowan zenemiazam oulhawan nowan

Eloignez vos tentes et rapprochez vos cœurs

Le bon voisinage se fait dans le cœur.

Madjred adjin adou

Beaucoup de paroles, c’est du vent

Celui qui parle trop ne dit rien ou parle dans le vide ou alors il essaye de combler un manque plus profond.

Tamat takount

La femme, c’est l’étonnement

La femme contient tellement de mystères qu’elle est comme l’océan. Celui qui veut comprendre l’océan doit l’explorer.

Edjereou takount tamat tikounin

L’océan renferme un mystère et la femme renferme deux mystères

Eifad issaknas

Prêter amène la dispute

Le prêteur demandera bien souvent en retour ce qu’il a prêté au moment où l’emprunteur en aura le plus besoin. Mieux vaut donner que prêter.

Taraha warmiz

L’amour ne s’achète pas

L’argent ne pourra jamais acheter l’amour.

Idhin eme nalyade sukete mas

Graisse la bouche de l’enfant et envoie-le à sa mère

L’origine de ce dicton vient du fait que, la nourriture étant rare, certains enfants sont obligés de mendier. Lorsque l’un d’eux mendie auprès d’une famille aisée, il suffira de lui graisser la bouche. Ainsi lorsqu’il rentrera chez lui, sa mère pensera, à tort, qu’il a mangé à sa faim.

Chez les Touaregs ce dicton s’adresse à une personne qui a l’habitude de dire qu’elle va faire beaucoup de choses et qui n’en fait rien.

Tagel ana leg or aba tagel aba leg or ana

Maman a cru que j’étais chez papa

et papa a cru que j’étais chez maman

Ce proverbe traduit une situation de l’entre-deux, ces moments où nous ne savons plus où nous en sommes. Il parle de ceux qui prétendent savoir des choses, alors qu’en réalité, ils ne sont pas certains de ce qu’ils avancent.

Delloul wardokey tigad

Celui qui saute croit danser

Nous ne pouvons apprendre sans faire des essais. Il est donc préférable d’essayer avant de se prononcer sur quelque chose.

Ce proverbe s’adresse à une personne qui s’émerveille sans vraiment connaître la chose ou la personne qui provoque son émerveillement.

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